Biographie
Loin du tumulte et de la violence, à l’abri dans mes silences….
La peinture a contourné ces silences, m’a relier aux autres et ainsi m’a permis de partager ma vision de la société.
Après des études pharmaceutiques, une vie professionnelle officinale, une spécialité en orthopédie avec fabrication de corsets, je finis ma carrière dans un CFA en enseignant plusieurs matières et en particulier la Chimie.
La fabrication de corsets est une étape très importante dans ma vie car elle relie l’artisanat et la haute couture, véritable obsession fantasmée. En effet, une opportunité déclinée par mes parents, m’était offerte de travailler chez Yves Saint Laurent.
Ce travail d'artisan m'a donné l'envie d'aller plus loin dans l'exploration de mon travail d'artiste.
L’enseignement de la chimie m’a reconnecté à mes études et a renforcé mon gout pour la physique et les mathématiques.
Toutes ces expériences ont catalysées mes recherches et sont utilisées dans l’élaboration de mes œuvres.
Démarche artistique
La violence est au cœur de mes préoccupations .Toutes formes de violences : verbale, physique ou psychologique et en particulier celles dont sont victimes les femmes et les enfants
La violence est le fil conducteur de mes dernières séries de peintures
J’associe l’art et les mathématiques, en utilisant la géométrie .
Les Mathématiques, réponses à la violence ?
En Mathématiques, on peut écrire:
Agression d’enfant + d’une femme = Violence
Se protéger impose une mise à l’abri, un espace physique, un périmètre de sécurité.
Les espaces physiques en Mathématiques, sont des formes géométriques :triangle, cercle...
Chaque peinture est visible de jour et de nuit.
-Le jour, Une toile gaie et colorée pour représenter la Vie ,la Joie
-la nuit Une toile en lumière UV: apparition d'une forme géométrique , rempart aux excès et préservation de la Vie!
Je n’oppose pas la peinture abstraite à la peinture figurative.
Une peinture devrait être à la fois abstraite et figurative.
Abstraite en tant que mur, figurative en tant que représentation d’un espace.
Nicolas de Staël